- Parce que nous méritons d’être reconnus.
- Parce que nous sommes fiers de ce que nous faisons.
- Parce que nous sommes plus de 35 000 détenteurs de certificat de compétence occupation au Québec.
Depuis plus de 40 ans, l’AMI travaille activement à la reconnaissance des titres occupationnels comme métiers.
Nous avons toujours travaillé dans le sens de nos membres et nous avons réalisé des gains très importants pour favoriser leur reconnaissance. Le fait de demander sans relâche que certaines tâches soient exclusives aux manoeuvres et titres occupationnels nous a permis de faire des gains pour vous.
Pourquoi un métier ?
Nous avons pris la décision et sommes résolus à faire tout ce qu’il faudra jusqu’à ce que nos membres soient reconnus comme étant un métier à part entière, du point de vue du règlement sur la formation et la qualification professionnelle (Loi R-20), au lieu de faire partie des négociables des conventions collectives.
Il est inacceptable que les manœuvres et titres occupationnels ne soient pas reconnus dans la Loi R-20 comme un métier à part entière.
Le travail gigantesque que nous accomplissons à chaque jour, sur tous les chantiers du Québec, est amplement suffisant pour que nous soyons reconnus à notre juste valeur.
Le fait que les activités et les tâches de nos membres soient négociables à l’intérieur de la convention est un affront, un profond manque de considération et de respect pour tout le travail effectué. C’est inacceptable et nous devons corriger cette injustice.
Quels avantages ?
1. Valorisation de la profession
La reconnaissance officielle d’un titre occupationnel comme métier contribue à valoriser la profession aux yeux du public, des employeurs et des instances gouvernementales. Elle reconnaît l’expertise, les compétences spécifiques et l’importance de ce travail dans la société et l’économie.
2. Accès à des formations spécialisées
Avec la reconnaissance d’un métier, les travailleurs ont souvent accès à des formations spécialisées et à des programmes de certification professionnelle adaptés à leurs besoins spécifiques. Cela permet de standardiser les compétences et de garantir un niveau élevé de qualification au sein de la profession.
3. Meilleure représentation et protection
Un métier reconnu peut bénéficier d’une meilleure représentation professionnelle, ce qui renforce la protection des travailleurs, notamment en matière de conditions de travail, de salaires, et de sécurité de l’emploi.
4. Développement de normes de travail plus avantageuses
La reconnaissance officielle aide à établir des normes claires en matière de conditions de travail, de santé et de sécurité, adaptées aux spécificités du métier. Cela contribue à améliorer l’environnement de travail et à prévenir les accidents et maladies professionnelles.
5. Promotion de l’équité sur le marché du travail
Elle permet d’assurer une équité salariale et de lutter contre la précarité d’emploi dans des secteurs où les travailleurs sont souvent sous-payés ou travaillent dans des conditions difficiles. La reconnaissance d’un métier aide à formaliser le secteur et à promouvoir des pratiques équitables.
6. Attraction et rétention des talents
La formalisation et la valorisation d’un métier contribuent à attirer de nouveaux talents et à retenir les travailleurs qualifiés. Cela assure la pérennité et le développement du secteur en répondant aux besoins de main-d’œuvre qualifiée.
Qu’est-ce que l’AMI fait pour y arriver ?
1. Mobilisation et Sensibilisation
- Mobiliser ses membres autour de la cause pour créer un mouvement uni et déterminé.
- Sensibiliser le public et les membres sur l’importance et les bénéfices de la reconnaissance de l’occupation comme métier, en utilisant différents canaux de communication.
2. Recherche et Documentation
- Réaliser des études pour documenter les spécificités de l’occupation, les compétences requises, les conditions de travail, et l’impact économique et social du métier.
- Préparer des dossiers complets qui justifient la reconnaissance du métier, incluant des comparaisons avec d’autres régions ou pays où l’occupation est déjà reconnue.
3. Dialogue avec les instances gouvernementales
- Engager le dialogue avec les autorités compétentes, telles que les ministères du Travail, de l’Éducation, les organismes de certification professionnelle ou encore avec la CCQ.
- Présenter le dossier de reconnaissance aux instances décisionnelles et plaider en faveur de la cause lors de rencontres officielles, de consultations publiques ou encore lors de dépôt de projets de loi.
4. Partenariats et Alliances
- Former des alliances avec d’autres syndicats, associations professionnelles et acteurs du secteur pour renforcer le plaidoyer en faveur de la reconnaissance.
- Collaborer avec des institutions d’enseignement pour développer des programmes de formation adaptés, renforçant ainsi l’argumentaire pour la reconnaissance du métier.
5. Actions Publiques et Campagnes
- Organiser des manifestations, des conférences, et des campagnes de sensibilisation pour accroître la visibilité de la demande et générer un soutien général.
- Utiliser les médias et les réseaux sociaux pour diffuser des informations et des témoignages mettant en lumière la nécessité de reconnaître l’occupation comme métier.
6. Négociation et Suivi
- Négocier avec les autorités pour obtenir un soutien formel à la cause.
- Assurer un suivi rigoureux du processus de demande de reconnaissance, en restant en contact constant avec les instances gouvernementales et en répondant à leurs demandes d’informations supplémentaires.
7. Formation et Certification
- Promouvoir la mise en place de critères de certification et de parcours de formation spécifiques au métier envisagé, en collaboration avec les autorités compétentes et les institutions éducatives.
Pourquoi l’AMI est le seul syndicat qui pourra arriver à nous faire reconnaître comme métier ?
La structure de fonctionnement de l’AMI, gouvernée et administrée exclusivement par des titres occupationnels, et représentée exclusivement dans les comités locaux par les occupationnels, est la seule structure provinciale qui représente aussi spécifiquement et en proportion aussi grande les manœuvres et autres détenteurs de certificats de compétence occupation (CCO).
Elle est donc par définition la structure la plus représentative, décentralisée et organisée exclusivement pour répondre à cet impératif de protection et d’obtention de gains pour les occupationnels et manœuvres.