Le 25 novembre 2024 – Les membres du plus grand syndicat des titres occupationnels au Québec, eux-mêmes faisant partie d’un groupe de travailleurs qui représente plus de 40% des heures travaillées dans le génie civil méritent mieux, selon l’Association des Manoeuvres Inter-Provinciaux.

Nos membres sont la colonne vertébrale de  la construction, que ce soit pour pour bâtir, entretenir ou même remplacer des infrastructures de premier plan : routes, ponts, ports, aéroports, systèmes d’assainissement des eaux, centres de recherche, hôpitaux, écoles, usines, en plus de travailler à la réalisation de tous les grands chantiers actifs au Québec. Nos membres travaillent sans relâche, dans des conditions difficiles et effectuent un travail très exigeant. C’est pour cette raison qu’ils méritent la reconnaissance, le respect et la dignité de la part des employeurs.

Les propositions mises sur la table de négociation par les associations patronales à cette heure-ci ne sont ni plus ni moins qu’une insulte à notre intelligence et une démonstration de leur mépris évident envers le travail de ceux et celles qui font fonctionner les chantiers au Québec. Pendant que le prix des loyers et la facture d’épicerie doublent, les offres ne proposent même pas le rattrapage salarial dont nos membres ont absolument besoin pour joindre les deux bouts et vivre dans la dignité qu’ils méritent.

Les patrons nous proposent de nous appauvrir, de réduire nos protections fondamentales et nos régimes, d’ouvrir plus grande la porte à la menace de notre santé et de notre sécurité sur les chantiers, de nous priver de mesures structurantes qui viendraient améliorer la rétention de la main d’œuvre dans l’industrie, tout cela au nom de la production toujours plus rapide et de plus en plus, à risque élevé pour nos travailleurs et travailleuses.

La démonstration que font les associations en proposant une offre qui ne tient aucunement compte du contexte économique, à la suite d’une explosion historique de l’inflation, démontre bien qu’ils n’ont aucune préoccupation par rapport au maintien à l’emploi de nos travailleurs et travailleuses. Ils viennent confirmer que leur seule préoccupation demeure de précariser le travail le plus possible pour que nos travailleurs soient interchangeables, jetables. Ils n’ont aucun intérêt à respecter leurs ouvriers et ouvrières autrement que pour faire des profits de plus en plus importants sur le dos de leur travail honnête et exigeant.

L’Association des Manoeuvres Inter-Provinciaux exhorte les associations patronales à agir de manière responsable et à respecter le travail exigeant de nos membres qui ont aussi des choses à payer et des bouches à nourrir. Respecter notre apport aux chantiers du Québec commence par effectuer une proposition respectueuse aux travailleurs et travailleuses membres de l’AMI.

Le respect du travail de nos membres commence à la table des négociations.

Le Comité de négociations de l’AMI.

À PROPOS DE L’AMI

Depuis 1983, l’Association des Manoeuvres Inter-Provinciaux défend avec aplomb et droiture les intérêts des ouvriers et ouvrières des titres occupationnels, qu’ils soient manoeuvres, manoeuvres spécialisés, boutefeux, foreurs, mineurs, arpenteurs, cheminots, échafaudeurs, affairés au travaux de pipeline, scaphandriers, ou encore à l’oeuvre dans l’ensemble des 28 différentes spécialités propres aux occupations.

Des milliers d’ouvriers et d’ouvrières au sein de la FTQ-Construction à pied d’œuvre pour bâtir, entretenir et même remplacer des infrastructures de premier plan : routes, ponts, ports, aéroports, systèmes d’assainissement des eaux, centres de recherche, hôpitaux, écoles, usines, en plus de travailler à la réalisation de tous les grands chantiers actifs au Québec.