Selon une importante étude de l’ISQ (Institut de la Statistique du Québec) le salaire horaire d’un syndiqué est de 5$ de l’heure supérieur à celui d’un travailleur non-syndiqué.
Ajoutons à cela que dans les milieux syndiqués, les conventions collectives établissent des horaires et les heures normales de travail. Elles comprennent également des clauses pour les repas et les pauses, ainsi que pour les heures supplémentaires et les primes pour les quarts de travail.
Les travailleuses et travailleurs syndiqués sont presque 20 % plus nombreux que les travailleuses et travailleurs non syndiqués à avoir droit à des avantages sociaux, comme l’assurance-médicaments, les régimes de soins dentaires ou de soins de la vue.
Plus de 70 % des travailleurs syndiqués ont accès à un régime de retraite, comparativement à moins de 30 % des travailleurs non syndiqués. Les syndiqués ont de meilleures assurances santé et autres avantages sociaux, y compris les congés, que les non-syndiqués.
Les recherches démontrent que les lieux de travail syndiqués respectent davantage les lois en matière de santé et de sécurité que les lieux de travail non syndiqués. Les conventions collectives renferment des exigences de santé et de sécurité supérieures aux normes minimales.
Les travailleuses et travailleurs syndiqués sont protégés contre les décisions arbitraires prises par des employeurs peu scrupuleux. La procédure de règlement des griefs et d’arbitrage permet aux travailleuses et travailleurs syndiqués de contester les décisions qui contreviennent à leur convention collective et de se retourner vers son syndicat lorsqu’ils/elles se sentent lésé(e)s, par exemple lorsque le patron refuse de payer les frais de déplacements.
Les conventions collectives aident à protéger contre la discrimination et le harcèlement, favorisant ainsi un climat de travail positif qui bénéficie à tout le monde.