Bonjour chers membres,
Voici en primeur le mémoire déposé en commission parlementaire par l’AMI concernant les effets du Projet de Loi 51 sur les détenteurs de certificat compétence occupation.
Voici un résumé de notre argumentaire en 4 points :
Extrait tiré d’un article du Devoir en 2022, les chiffres sont ceux de la CNESST :
Quelques statistiques en rafales sur le secteur de la construction :
Malgré ces données alarmantes, le Projet de Loi 51 n’agit pas pour protéger les travailleurs et vient même proposer que continue cette tendance en facilitant encore plus l’accès à l’industrie.
Bonjour chers membres,
Voici en primeur le mémoire déposé en commission parlementaire par l’AMI concernant les effets du Projet de Loi 51 sur les détenteurs de certificat compétence occupation.
Voici un résumé de notre argumentaire en 4 points :
Le Projet de Loi doit s’assurer qu’au-delà de la volonté d’inclure des personnes représentatives de la diversité du Québec, les ressources nécessaires à l’inclusion, soit en francisation ou encore l’accès à une formation professionnelle, soient au rendez-vous.
Pour télécharger le mémoire cliquez-ici
Depuis 1980, le fossé entre la productivité et le salaire se creuse, et ce, de plus en plus rapidement. Vous avez l’impression d’avoir plus de difficulté à joindre les deux bouts ? C’est tout à fait normal. L’explosion récente du coût de la vie des dernières années fait très mal aux familles et aux ouvriers, quotidiennement.
Selon une étude récente, la distance entre la productivité et la rémunération est à des niveaux inégalitaires sans précédent.
Ce que ça veut dire simplement: quelqu’un se remplit les poches sur le dos des travailleurs.
Chers membres, nous allons continuer de revendiquer de meilleures conditions de travail pour vous, et nous gardons en tête cette réalité: le coût de la vie a explosé, et l’argent ne revient pas suffisamment à ceux qui travaillent.
Si les employeurs et le gouvernement veulent assurer la pérennité de l’industrie et augmenter sa productivité, ils doivent:
Une étude de Jacob Greenspon, Harvard Kennedy School of Government, d’Anna Stansbury, MIT Sloan School of Management et de Lawrence H. Summers Harvard University
Étude de la productivité par rapport aux salaires au Canada et aux États-Unis
QUÉBEC – Le 12 MARS 2024 – Jocelyn John, directeur général de l’AMI, a fait entendre le mécontentement de l’Association concernant le projet de Loi 51 à l’Assemblée nationale du Québec.
Le projet de Loi 51 à l’étude à l’Assemblée nationale vient modifier des dispositions de la Loi R-20. La plus grande association représentant exclusivement les titres occupationnels dans l’industrie de la construction déposera son mémoire au gouvernement et ira manifester son mécontentement sur la colline parlementaire.
LES TITRES OCCUPATIONNELS NE SONT PAS DES TRAVAILLEURS JETABLES, POINT À LA LIGNE.
Pendant que les tâches des différents métiers sont reconnues par règlement comme exclusives, les tâches des titres occupationnels ne le sont pas. Le projet de Loi 51 doit fermer cette brèche et empêcher une fois pour toute d’autres ouvriers de métiers d’effectuer les tâches attitrées précédemment aux titres occupationnels.
« Le régime en place depuis trop longtemps dans l’industrie de la construction considère nos travailleurs et travailleuses comme sacrifiables ou jetables parce que la main d’oeuvre est mal gérée. C’est méprisant pour tous les titres occupationnels que nous représentons. », dénonce le directeur général de l’AMI. Rappelons que les titres occupationnels représentent plus de 40 % de la main d’oeuvre des chantiers en génie civil et plus de 20 % des femmes de l’industrie de la construction.
Le gouvernement prend le chemin de la polyvalence, sans garantir que la formation ou les ressources pour former soient adéquates. C’est un pari dangereux : qu’un ouvrier de métier accomplisse les tâches des titres occupationnels a un prix, un prix qui se calcule malheureusement en nombre d’accidents de travail.
« Jusqu’où iront les assouplissements proposés par le gouvernement ? », questionne Jocelyn John. « La santé et la sécurité des travailleurs est déjà suffisamment menacée présentement. Nous encourageons le gouvernement à moderniser la Loi R-20 en donnant un coup de barre pour protéger les travailleurs. », ajoute-t-il.
UNE AUTRE TENTATIVE DE METTRE EN PÉRIL LA PAIX INDUSTRIELLE
Nous nous souvenons que la dernière tentative de la CCQ de mettre en péril la paix industrielle avait résulté en une lettre signée par toutes les grandes centrales syndicales demandant de faire marche arrière. Nous réitérons le même message: de permettre à un détenteur de carte de compétence-compagnon de remplacer, de tasser ou encore d’empêcher un titre occupationnel de travailler va engendrer de la violence sur les chantiers.
UNE SOLUTION SIMPLE POUR QUE CESSE LE MÉPRIS : LA RECONNAISSANCE
Toute cette confusion pourrait être évitée si les titres occupationnels étaient bien définis dans le règlement qui encadre les métiers plutôt qu’à travers la convention collective. Selon le directeur général de l’AMI : « de reconnaître les titres occupationnels, de protéger le travail de nos membres et la collaboration entre nous et les métiers, tant dans la loi que sur les chantiers, est une excellente façon de moderniser la Loi R-20. Le gouvernement a la chance de mettre fin au flou réglementaire concernant les tâches résiduaires. »
À propos de l’AMI
L’Association des Manoeuvres Inter-Provinciaux est la plus grande association de représentation des manoeuvres et titres occupationnels au Québec depuis plus de 40 ans. L’AMI compte plus de 15 000 membres, est représenté et administré par des manœuvres et compte des bureaux dans toutes les grandes régions administratives du Québec.
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Pour de plus amples renseignements
Marc-André Blanchette, Responsable des communications
Association des Manoeuvres Inter-Provinciaux – AMI – FTQ-Construction
514-850-9666